TGV, transport, mobilité, aménagement du territoire,
Résumé/description
L'accessibilité de la Bretagne constitue un enjeu essentiel pour lutter contre les handicaps naturels liés à sa géographie péninsulaire et périphérique. Les politiques de transport à mener doivent donc surmonter ces difficultés pour maintenir et développer la compétitivité de la région jusqu'à la pointe ouest. La convention relative aux services régionaux de transport de voyageurs réalisés en prolongement ou amorce de services nationaux TGV signée le 7 décembre 2015 entre la Région et SNCF Mobilités (devenue SNCF Voyageurs au 1 er janvier 2020) a fixé un cadre contractuel à la desserte TGV de la région et a donc permis de garantir d’une part la diffusion de la grande vitesse au-delà de Rennes, sur l'ensemble du réseau breton, et d’autre part, la facilitation des déplacements de la vie quotidienne. Le rapprochement de la pointe bretonne de Paris est toujours un enjeu pour la Bretagne, il s'agit donc d'assurer les meilleurs temps de parcours possibles pour Brest et Quimper. Ce cadre a aussi permis d'assurer la desserte des gares intermédiaires de Redon, Quimperlé, Rosporden, Plouaret, Lamballe et Landerneau, tout en garantissant la cohérence avec les dessertes TER existantes. Ce surcroît de desserte TGV est financé par le Conseil régional à hauteur de 10 M€ par an. Dans le pacte d'accessibilité et de mobilité pour la Bretagne signé en février 2019, l'Etat et le Conseil régional de Bretagne ont exprimé leur intention de poursuivre la réalisation de l'ensemble de ces objectifs et de soutenir la conclusion d'une nouvelle convention de desserte TGV de la Bretagne avec SNCF Voyageurs ; la nouvelle convention soumise au vote est établie pour la période 2021-2027 et elle vise à s’adapter au nouvel environnement règlementaire et concurrentiel.